Nouveau combat entre médias. Comment le pupitreur aurait-il dû accorder l'adjectif bon dans le titre de l'article du Journal de Montréal? Au singulier, comme il l'a fait?
Ou au pluriel, comme l'a fait Radio-Canada?
Le pronom indéfini on désigne souvent une personne ou un ensemble de personnes dont on ignore l’identité. Par exemple :
- On a tout pour être heureux!
- On a vu mieux...
- On est toujours sans nouvelles de...
- Que faut-il voir quand on visite Paris?
- Quand on est jeune, on est plein d'ambition.
Dans des cas semblables, le participe passé ou l’adjectif reste invariable.
Mais que faire lorsque le pronom on peut aussi représenter plusieurs personnes bien définies, comme les joueurs du Canadien de Montréal?
Voici ce que nous dit la Banque de dépannage linguistique (BDL) : « Dans ces emplois, le participe passé ou l’adjectif qui s’y rapporte prend le genre et le nombre du sujet représenté par on. L’emploi de on pour désigner une ou plusieurs personnes bien définies est surtout fréquent à l’oral dans un registre familier. Dans un style soutenu, notamment à l’écrit, il est préférable d’utiliser le pronom personnel, le plus souvent nous, correspondant. »
Plus de détails ici : http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=1708